« En ce moment au PS, c’est Harlem, à l’UMP, c’est Broadway »
Une question à Jean-François Copé
Comment s’est passé ce premier bureau politique de l’UMP ?
Jean-François Copé. Chacun constate que là où le parti socialiste désigne son premier secrétaire dans des conditions de très grande intimité – cela se passe dans le bureau du Président de la République française –, nous avons, nous, des procédures démocratiques. Il est vrai que cela fait sourire, après le temps passé par le PS à donner constamment des leçons de morale sur la manière dont les choses se passaient à l’UMP. Désormais, la démocratie, à gauche, s’organise dans le bureau du Président de la République ! Nous avons fait le choix dans nos statuts d’organiser le vote d’après le suffrage universel direct des militants.
Marc-Philippe Daubresse [secrétaire général adjoint de l’UMP]. Je m'imagine dans la peau d'un militant socialiste qui écoute ce matin les chaînes de radio et de télévision et à qui on dit : « Le prochain secrétaire s'appelle Harlem Désir ». Il se dit : « À quoi je sers ? »
Jean-François Copé. Par ailleurs, nous avons débattu des conditions de cette organisation. Le choix a été fait de ne pas reporter les délais, comme certains le demandaient [Nathalie Kosciusko-Morizet et Henri Guaino, NDLR]. Nous ne pouvons pas déroger aux statuts sous peine de faire l’objet de contentieux d’annulation d’élection. L’organisation des bureaux de vote et l’accès aux fichiers électoraux feront quant à eux l’objet du prochain bureau.
Marc-Philippe Daubresse. Je sors également du bureau politique. En ce moment au PS, c’est Harlem, à l’UMP, c’est Broadway ! François Fillon a d’ailleurs déclaré : « Je suis très heureux du climat extrêmement positif dans lequel se déroule ce bureau politique. » Xavier Bertrand a dit quasiment la même chose juste après. Nous débattons démocratiquement et le débat est loyal.
Jean-François Copé. Chacun constate que là où le parti socialiste désigne son premier secrétaire dans des conditions de très grande intimité – cela se passe dans le bureau du Président de la République française –, nous avons, nous, des procédures démocratiques. Il est vrai que cela fait sourire, après le temps passé par le PS à donner constamment des leçons de morale sur la manière dont les choses se passaient à l’UMP. Désormais, la démocratie, à gauche, s’organise dans le bureau du Président de la République ! Nous avons fait le choix dans nos statuts d’organiser le vote d’après le suffrage universel direct des militants.
Marc-Philippe Daubresse [secrétaire général adjoint de l’UMP]. Je m'imagine dans la peau d'un militant socialiste qui écoute ce matin les chaînes de radio et de télévision et à qui on dit : « Le prochain secrétaire s'appelle Harlem Désir ». Il se dit : « À quoi je sers ? »
Jean-François Copé. Par ailleurs, nous avons débattu des conditions de cette organisation. Le choix a été fait de ne pas reporter les délais, comme certains le demandaient [Nathalie Kosciusko-Morizet et Henri Guaino, NDLR]. Nous ne pouvons pas déroger aux statuts sous peine de faire l’objet de contentieux d’annulation d’élection. L’organisation des bureaux de vote et l’accès aux fichiers électoraux feront quant à eux l’objet du prochain bureau.
Marc-Philippe Daubresse. Je sors également du bureau politique. En ce moment au PS, c’est Harlem, à l’UMP, c’est Broadway ! François Fillon a d’ailleurs déclaré : « Je suis très heureux du climat extrêmement positif dans lequel se déroule ce bureau politique. » Xavier Bertrand a dit quasiment la même chose juste après. Nous débattons démocratiquement et le débat est loyal.