Jeudi 20 août, le président de la République a profité d’un déplacement en Isère, pour promettre une baisse d’impôt en 2016.

Il l’a promis : l’impôt baissera  « quoi qu’il arrive ». Ce jeudi, à l’occasion d’un déplacement en Isère et alors que le gouvernement connaît une rentrée agitée, le président de la République a déclaré que « l’ampleur de la baisse de l’impôt dépendra de la croissance atteinte en 2016 ». Une annonce qui intervient quelques jours seulement après la réception des avis d’imposition des contribuables. Une mauvaise nouvelle pour 80 % d’entre eux, dont la note 2014 s’annonce plus salée qu’en 2013. Quel prélèvement le gouvernement peut-il baisser ? D’après les analystes, deux solutions s’offrent à lui : baisser à nouveau l’impôt sur le revenu, ou alléger la CSG. Si la première possibilité est difficilement envisageable, pour la seconde le gouvernement devra convaincre le Conseil constitutionnel.  En 1999, alors que le gouvernement Jospin s’était risqué à une réduction dégressive de la CSG, la haute instance avait retoqué la mesure, invoquant une rupture d’égalité des assujettis devant les charges publiques. Quoi qu’il en soit, les futures baisses d’impôts annoncées par le président devraient favoriser les classes moyennes supérieures, particulièrement touchées par l’augmentation des prélèvements obligatoires du début du quinquennat.

 

C. C. 

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