Hector Arroyo (AJR) : « Nous souhaitons mener une réflexion sur l’évolution du marché du restructuring »
Décideurs. Pourquoi avoir lancé l’Association des jeunes professionnels du restructuring (AJR) ?
Hector Arroyo. Cette idée est née d’une discussion avec Marie Gicquel (secrétaire général) et Nadia Haddad (responsable d’admissions). Nous avons constaté qu’il n’existait pas d’espaces d’échange et de réflexions ouverts aux jeunes dans le domaine du restructuring. Nos rencontres professionnelles se faisaient de manière individuelle, au hasard des dossiers de chacun. Pour remédier à cette situation, nous avons décidé de créer une association permettant de regrouper les jeunes qui souhaitent s’inscrire dans une démarche proactive de construction de leurs relations professionnelles et du marché de demain. L’AJR est ouverte aux professionnels ayant au moins trois ans d’expérience dans un métier lié au restructuring et entre 25 et 35 ans au moment de l’adhésion. Celle-ci se fait par un mécanisme de parrainage.
Décideurs. Quels sont les objectifs de l'AJR ?
H. R. Notre principal objectif est de favoriser le redressement des entreprises en rassemblant les meilleures compétences des métiers du restructuring. Dans le cadre de l’AJR, nous souhaitons mener une réflexion sur l’évolution du marché et de nos techniques professionnelles. Nous envisageons également de permettre à nos membres de mutualiser et d’accroître leurs connaissances tout en dynamisant leur réseau grâce aux différentes activités de l’AJR. Nous organisons en moyenne un événement par mois, soit sous la forme d’un afterwork, soit une conférence avec un intervenant extérieur.
Décideurs. Souhaitez-vous à plus ou moins long terme prendre part aux débats de place ?
H. R. Certainement ! Au bout d’un an d’existence, l’AJR regroupe déjà plus de soixante membres représentant tous les métiers du restructuring confondus (avocats, administrateurs et mandataires judiciaires, banquiers, conseils financiers, investisseurs, etc.). Nous bénéficions aussi du soutien d’acteurs importants comme la banque Delubac, les cabinets Lantourne et Bremond, et de monsieur Arnaud Marion. Nous sommes ainsi en mesure de partager nos réflexions avec les autres acteurs du marché et de participer aux discussions relatives à l’évolution de notre secteur, notamment concernant les différentes reformes réglementaires et les attentes de nos clients.
Propos recueillis par Mathieu Marcinkiewicz