Mardi 30 et mercredi 31 août, les quatre principaux candidats à la primaire de la droite et du centre ont tour à tour plaidé pour leur programme à l’occasion de la 18e édition de l’Université d’été du Medef.
Candidats à la primaire des Républicains : leurs propositions aux chefs d’entreprise
Alain Juppé
- Instaurer un mandat présidentiel non renouvelable.
- Élaboration d’une loi de programmation quinquennale fiscale pour que les entrepreneurs sachent quelles seront les évolutions à venir.
- Harmonisation de la fiscalité française avec la fiscalité européenne.
- Baisse de l’impôt sur le revenu de 30 %.
- Création de passerelles entre le monde de l'entreprise et celui de l'éduction.
- Mise en place une véritable orientation post-bac sélective, « pour que les jeunes ne se fourvoient pas dans des filières où ils n’ont rien à faire ».
Nicolas Sarkozy
- Suppression du compte pénibilité.
- Suppression du principe de précaution, « devenu au fil des ans un principe d’interdiction », remplacé par un principe de responsabilité.
- Passage de la durée hebdomadaire du temps de travail à 37 heures dans la Fonction publique.
- Réintroduction des allocations chômage dégressives.
- Rétablissement des heures supplémentaires défiscalisées.
- Adoption de la durée du temps de travail au sein de chaque entreprise par un référendum interne.
- Sur la formation : orientation vers des internats pour les individus « perturbateurs » . Et suspension des allocations pour les parents qui refuseraient de les y envoyer.
Bruno Le Maire
- Baisse de 25 % de la fiscalité sur les revenus ou plus-values pour permettre aux chefs d’entreprise de se rémunérer et d’innover.
- Adoption d'un CDD renouvelable autant de fois qu’on le souhaite.
- Plafonnement du montant des indemnités prud’homales.
- Mise en place « d’emplois rebonds », rémunérés en dessous du smic, pour éviter que certains Français ne s'enferment dans les aides sociales.
François Fillon
- Création d’un statut de salarié indépendant qui pourra louer ses services aux entreprises sur des contrats de moins de trois ans, sans possibilité de requalification.
- Un gouvernement composé de quinze ministres – dont certains issus de la société civile –, sélectionnés sur la compétence.
- L’alternance comme voie centrale d’accès à l’emploi, pour former des personnes avec des niveaux de compétence équivalents au parcours classique, mais plus opérationnels.
Capucine Coquand