Le nombre de patients en réanimation n’a jamais été aussi faible. Il est en recul de 20% en une semaine. À elle seule, l’île de France concentre plus de la moitié des cas.

À moins d’une seconde vague massive (et de plus un plus hypothétique), l’épidémie de coronavirus appartient au passé en France. Les semaines à venir constitueront un vrai test : si aucun cas n’est transmis dans les prochaines semaines malgré les foules rassemblées pour la fête de la musique ou lors des manifestations contre les violences policières, l’Hexagone sera très probablement tiré d’affaire.

Si la vie quotidienne reprend peu à peu son cours, le virus continue toutefois à circuler de façon diffuse. 657 personnes restent en réanimation dans l’Hexagone ; soit un recul de près de 20% en une semaine. Au 1er jour du mois de juin, 1 260 patients étaient encore en réanimation ou en soins intensifs.

Géographiquement parlant, la maladie semble centrée sur l’île de France. La région regroupe à elle seule 339 cas en réanimation, soit 51,6% du total national. Loin derrière se trouvent les Hauts de France (79 patients soit 12% du total) et le Grand Est autrefois épicentre du coronavirus (70 patients soit 12% du total).  La Bretagne et les Pays de la Loire sont les plus épargnés puisque les hôpitaux des deux régions comptent, au total, 12 cas.

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