Les P-DG recrutés à la tête des grandes entreprises sont toujours plus jeunes. Portrait-robot du candidat parfait.
Jeunisme chez les P-DG
Les dirigeants des grandes entreprises sont de plus en plus jeunes. Partant de ce constat, le cabinet de conseil The Boston Consulting Group a publié une étude¹ sur les « leapfrog successions », en français « successions saute-mouton ». Le principe consiste à propulser un jeune cadre à la tête de l’entreprise au lieu de nommer le numéro deux ou trois de la garde rapprochée du P-DG.
C’est ainsi que Marissa Mayer a pris la tête de Yahoo à 37 ans. Mathieu Gallet a été propulsé aux commandes de Radio France au même âge et Frédéric Oudéa a été nommé P-DG de la Société générale à 47 ans. Plus récemment, Emmanuel Macron est devenu ministre de l’Économie à 36 ans. Mais pourquoi les administrateurs ou les institutions font-ils le choix stratégique de promouvoir ces jeunes dirigeants ?
Critère numéro un : jeune, adaptable et digital
Plus que l’âge du dirigeant, c’est sa capacité d’adaptation qui séduit les administrateurs. Le nouveau P-DG est capable de réagir dans un environnement disruptif. Son plus : une parfaite maîtrise des nouveaux outils technologiques. Ce sont donc dans les secteurs des médias, des télécommunications et du digital que les P-DG sont les plus jeunes observent les directeurs de l’étude.
Critère numéro deux : visionnaire
En règle générale, ces dirigeants possèdent également une vision globale des activités de l’entreprise. Leur compréhension des évolutions de la société leur permet de mieux révéler le potentiel du groupe et de le faire évoluer tout en veillant à la continuité des activités.
Critère numéro trois : charismatique
Mais une question demeure : les plus jeunes et moins expérimentés des P-DG sont-ils en mesure d’imposer leur style face à leurs anciens supérieurs hiérarchiques ? Il leur faut alors une bonne dose de charisme. Car la frustration des profils plus seniors peut représenter un risque majeur de la « leapforg succession », souligne l’étude. Le départ précipité d’un haut dirigeant est par exemple susceptible de déstabiliser l’entreprise. Pour éviter cet écueil, une préparation de la succession en amont est indispensable.
¹Leapfrog succession : A new trend in appointing CEOs ?, publiée le 08 novembre 2014 par The Boston Consulting Group.
C’est ainsi que Marissa Mayer a pris la tête de Yahoo à 37 ans. Mathieu Gallet a été propulsé aux commandes de Radio France au même âge et Frédéric Oudéa a été nommé P-DG de la Société générale à 47 ans. Plus récemment, Emmanuel Macron est devenu ministre de l’Économie à 36 ans. Mais pourquoi les administrateurs ou les institutions font-ils le choix stratégique de promouvoir ces jeunes dirigeants ?
Critère numéro un : jeune, adaptable et digital
Plus que l’âge du dirigeant, c’est sa capacité d’adaptation qui séduit les administrateurs. Le nouveau P-DG est capable de réagir dans un environnement disruptif. Son plus : une parfaite maîtrise des nouveaux outils technologiques. Ce sont donc dans les secteurs des médias, des télécommunications et du digital que les P-DG sont les plus jeunes observent les directeurs de l’étude.
Critère numéro deux : visionnaire
En règle générale, ces dirigeants possèdent également une vision globale des activités de l’entreprise. Leur compréhension des évolutions de la société leur permet de mieux révéler le potentiel du groupe et de le faire évoluer tout en veillant à la continuité des activités.
Critère numéro trois : charismatique
Mais une question demeure : les plus jeunes et moins expérimentés des P-DG sont-ils en mesure d’imposer leur style face à leurs anciens supérieurs hiérarchiques ? Il leur faut alors une bonne dose de charisme. Car la frustration des profils plus seniors peut représenter un risque majeur de la « leapforg succession », souligne l’étude. Le départ précipité d’un haut dirigeant est par exemple susceptible de déstabiliser l’entreprise. Pour éviter cet écueil, une préparation de la succession en amont est indispensable.
¹Leapfrog succession : A new trend in appointing CEOs ?, publiée le 08 novembre 2014 par The Boston Consulting Group.