Sophie Lacoste se voit contrainte de céder à son tour ses parts à Maus
Débutée en 1933, l’histoire familiale du groupe Lacoste prend fin. Le suisse Maus Frères, dont la filiale Devanlay exploite la licence textile des fameux polos, va acquérir les 28 % détenus par Sophie Lacoste et d’autres actionnaires, mettant la main sur 93,3 % du capital de la société. P-DG du groupe depuis septembre, Sophie Lacoste avait évincé du conseil d’administration son père, Michel, et souhaitait acquérir les parts du clan de celui-ci, soit 30,3 % du capital. Il avait réagi en interdisant à son clan de vendre individuellement leurs actions, ce qui mettait hors jeux sa fille qui n’était pas en mesure de trouver les fonds nécessaires. Maus en a alors profité pour faire une offre sur ces parts valorisant Lacoste à près de 1,25 milliard d’euros. La jeune femme de 36 ans se retrouve aujourd’hui contrainte de céder ses actions, pour une valeur d’environ 300 millions d’euros. Qualifiant cette alternative de difficile et douloureuse, elle déclare : « Nous aurions pu avoir ces financements, mais le niveau de rendement demandé n'était pas acceptable car il aurait menacé la rentabilité de l'entreprise. »

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