Le vent souffle fort sur les champions français alors que Lafarge, Publicis et maintenant Alstom s’installent un peu plus hors des frontières.
La cotation d’Alstom en Bourse a été suspendue après la révélation par Bloomberg vendredi 25 avril d’une offre de rachat lancée par General Electric sur l’entreprise française. Les intentions offensives de l’américain porteraient uniquement sur les activités énergie du fleuron français de l’infrastructure. Un prix de dix milliards de dollars est évoqué pour ces activités représentant 73 % du portefeuille d’Alstom. L’opération est pourtant loin d’être réalisée. D’une part, le gouvernement voit d’un mauvais œil le changement de siège social du constructeur du TGV. Ce serait un nouveau coup dur après les départs de Publicis et de Lafarge. D’autre part, Alstom est aussi courtisé par le groupe allemand Siemens.

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