C’est au tour du japonais Asahi de sortir le chéquier pour les marques Peroni et Grolsch.

Conséquence de la mégafusion entre AB InBev et SABMiller pour 112 MD€ (la troisième transaction la plus chère jamais enregistrée tous secteurs confondus), Asahi offre 2,55 MD€ pour racheter les bières Peroni, Grolsch et Meantime, détenues pas AB InBev. Cela devrait aider la première opération à passer les griffes des différentes autorités de concurrence, inquiètes du volume de production du futur numéro un mondial (60 milliards de litres par an) comparé au numéro trois du secteur, Heineken (20 milliards de litres par an). Côté cédant, cette opération répondrait donc au même objectif que la précédente vente d’une participation majoritaire dans l’américain MillersCoors pour 11,2 MD€ à Molson Coors : franchir l’obstacle de la régulation ! Côté acquéreur, le nippon Asahi est le premier acteur de son pays grâce à une part de marché de 38 %, malgré 10 % de chiffre d’affaires réalisé en dehors de ses terres seulement. Conscient de cette faiblesse, le groupe basé à Tokyo a précisé que ce projet d’acquisition lui permettrait de « développer sa base de croissance en Europe et devenir un acteur mondial ». Il constituerait, en tout cas, la plus grosse dépense d’un brasseur japonais à l’étranger.        

 

FS

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